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Menaces sur la Réserve Autres nouvelles sur notre groupe Facebook Juillet 2015 : La fondation Lemur Conservation Foundation (http://www.lemurreserve.org/) a financé... [suite] Décembre 2014 : De juin à décembre 2014, la fondation Lemur Conservation Foundation a financé le nouveau projet de délimitation... [suite] Avril 2007 : Deux cyclones ont dévasté le nord-est de Madagascar le mois dernier... [suite] Mars 2006 : Menaces de mort sur un volontaire causant son évacuation d'urgence...[suite] Décembre 2005 : Le 3 décembre, un des camions Berliet 6x6... [suite] Octobre 2005 : À la fin de Septembre 2005, des centaines de gens... [suite] Septembre 2005 : Extraction sans autorisation de spécimens de palmiers et de takhtajania de Marojejy et d'Anjanaharibe-Sud... [suite]
Plus grave également, les patrouilles autour et dans la réserve sont actuellement composées d'uniquement trois agents et la fréquence de leur visite est très faible, ils restent dans les villages alentours... L'inutilité de ces patrouilles est presque totale et certains endroits de cette magnifique réserve n'ont pas été contrôlés depuis des années. Nul ne peut nier le nombre important d'activités illégales se déroulant régulièrement à travers la réserve. La pression est également ressentie sur la mauvaise route traversant le coeur d'Anjanaharibe Sud. Cette route, malheureusement officiellement classée comme 'route nationale' est utilisée en premier lieu par quelques énormes camions 6x6 pour le transport des biens et des personnes entre les villages de chaque côté de la réserve. Elle est exclusivement entretenue par les équipes des camions et la population locale. L'impact des passages de ces gros camions sur la route est considérable, l'érosion très poussée, les éboulements et affaissements courants. Les bruits rapportent que les chauffeurs ainsi que les passagers n'hésitent pas à tuer les lémuriens en cours de route et à travers la réserve, en témoigne la récente (mars 2005) mésaventure d'un riche homme d'affaires d'Andapa, surpris en train de tirer sur un babakoto (indri). La sanction ne fut malheureusement pas à hauteur du délit puisqu'il ne fut condamné que par un simple avertissement verbal, promettant cependant de participer à des travaux d'amélioration et d'embelissements du futur site de camping de Marolakana quand le temps sera à sa construction... D'aucuns envisageraient de goudronner cet axe afin de
permettre une jonction est-ouest de l'île à cet endroit.
Ce plan de développement mal pensé par des politiques
plus intéressés par leur popularité que par la
conservation de leur patrimoine, serait censé permettre la création
d'un axe de transport principal entre la capitale et la région
SAVA (Sambava, Antalaha, Vohémar, Andapa)
le long de la côte est. Il faudrait être aveugle pour ne
pas se rendre compte des impacts très négatifs qu'aurait
la pérennisation de ce projet :
Une alternative à cette route a été proposée, celle-ci emprunterait un tracé passant par des zones moins montagneuses en dehors de la réserve (via Amponaomby, plus au sud) et relierait les côtes est et ouest. Ainsi construite, cette nouvelle route permettrait la nette diminution des pressions exercées sur la réserve ; l'ancien et néanmoins actuel tracé ne serait alors utilisé qu'à des fins essentiellement touristiques ou sans réel impact sur cette aire protégée. Les projets appelant à une extension
de la réserve, incluant de ce fait la partie ouest du massif, si
ils étaient réalisés, rendraient probables l'augmentation
du nombre d'agents de surveillance et du nombre de patrouilles afin de
prévenir les problèmes très sérieux affectant
au possible cette très belle et absolument irremplaçable
forêt pluviale. Un certain nombre d'organisations internationales mettent et ont déjà mis en oeuvre des projets dans les régions de Marojejy et de Masoala afin d'aider les populations locales dans leurs efforts pour protéger l'environnement et améliorer leurs conditions d'hygiène et de santé. Vos dons sont essentiels aux succès de ces programmes.
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